Le projet

Auto-assemblage d'architectures de glycopolymères bien contrôlées pour répondre à leur utilisation dans des dispositifs bioélectroniques

Les glucides constituent une source durable de matériaux qui suscitent un intérêt croissant en raison de leurs aspects « verts », de leur biocompatibilité, de leur biodégradabilité et de leurs propriétés de bio-reconnaissance. Cela suscite actuellement beaucoup d’intérêt dans divers secteurs et leurs applications industrielles aux niveaux nano et macroscopiques offrent de nouvelles solutions pour de nouveaux biomatériaux à base de glucides modifiés et leurs applications dans différents secteurs allant de la bioélectronique, l’alimentation, l’emballage, la cosmétique et la santé. Ce projet sera consacré à de nouveaux développements et études sur les auto-assemblages de copolymères à blocs à base de glucides conduisant à une nouvelle génération de nanoparticules (Glyconanoparticules) et de films minces hautement nanostructurés (résolution inférieure à 10 nm) pour différents dispositifs nanobioélectroniques étirables, y compris les dispositifs de mémoire, OLED, OPV.
  1. Glyconanoparticules (10-500nm) Il s’agit d’un véritable défi, fortement motivé par les potentiels offerts en imitant la Nature et en exploitant, à l’échelle nanométrique, le potentiel des matériaux à base de glucides vers le développement de nouvelles nanoparticules inattendues en termes de forme et d’applications.
  2. Films minces hautement nanostructurés (Sub_10nm) : Les BCP à base de glucides sont particulièrement uniques et intéressants en tant que couche active en raison de la renouvelabilité de ses matières premières. Il a été rapporté que ces types de BCP verts forment des nanostructures hautement ordonnées avec un espacement de domaine inférieur à 10 nm.
  3. Nous visons à développer un système efficace et fiable qui transforme des molécules naturelles en matériaux électroniques à haute valeur ajoutée (cristaux photoniques, nanolithographie, transistors à mémoire et dispositifs OLED

Présentation schématique de ce projet de recherche

Ce projet de collaboration vise à développer la conception de nouvelles glyconanoparticules et de dispositifs de mémoire organiques performants et respectueux de l’environnement ainsi que d’autres dispositifs bioélectroniques. Des post-doctorants et doctorants des deux groupes (CNRS) et NTU rejoindront ce projet.

La collaboration dans ce projet de recherche sera divisée en deux sous-groupes :

L’équipe de recherche française du Pr Borsali sera en charge de la synthèse de glucides fonctionnalisés, du copolymère à blocs cible et de la caractérisation morphologique sur des couches minces de copolymères à blocs et de glyconanoparticules en utilisant les techniques de microscopie (TEM, Cryo-TEM & SEM) et de diffusion (SAXS et GISAXS).

D’autre part, l’équipe de recherche taïwanaise du professeur Chen se concentrera sur le développement de matériaux organiques hautes performances nouvellement conçus pour l’électronique extensible verte. Le travail comprend le contrôle de la morphologie nanostructurée, les propriétés mécaniques/physiques/morphologie sous contrainte, la fabrication et la caractérisation de dispositifs étirables. Les résultats de cette collaboration seront promus à travers

1) Éduquer un jeune universitaire : Nous prévoyons d’échanger de jeunes universitaires ou étudiants diplômés pour exécuter la recherche conjointe de trois mois à un an grâce au soutien du programme conjoint MOST/CNRS ou du projet universitaire conjoint entre NTU et UGA (Univ. Grenoble Alpes) . De plus, nous voulons promouvoir le programme d’échange d’étudiants et de double doctorat entre NTU et l’Université de Grenoble-Alpes.

2) Conférence technologique conjointe et transfert de technologie : nous prévoyons d’utiliser le Forum industriel international PolyNat (Grenoble, France) et l’atelier international des matériaux verts pour promouvoir leurs avancées technologiques et leurs applications commerciales en Europe et dans les zones Asie-Océanie. De plus, les industries françaises du consortium PolyNat International ou l’institut/industrie de recherche taïwanais pourraient suivre la production de masse et la commercialisation des produits électroniques verts développés.

3) Publications de recherche et conférences internationales sur les matériaux